Nom : Lee.
Prénom : Ae-Cha qui signifie Amour et Soeur.
Age : 20 ans.
Origine : Américano-Coréenne. Son père est américain, mais elle n'est pas reconnue.
Situation : Aisé.
Classe : Coiffure ▬ 2ème année ▬ Spécialisation Maquillage.
Poste : Membre du gang de la classe coiffure.
Job : Il lui arrive de faire des séances de maquillage/coiffure qu'elle fait payer.
Orientation sexuelle :  Hétérosexuelle ouverte.
Feat : Poppy ▬ Midnight Poppy Land.

▼ Prend grand soin de ses cheveux. Cela relève du trésor. Elle a déjà cassé un doigt à un camarade qui lui avait coupé une mèche. ▼ Elle a une passion pour les cactus, elle en fait une collection chez sa mère. ▼ C'est une grande fan de films d'horreur. ▼ Beaucoup plus sucrée que salé, elle a un faible pour les goûts fruits rouges. ▼ Elle aime les maquillages de type naturel, mais ça lui prend parfois d'en faire des très excentrique et colorés. ▼ Sa passion du maquillage et de la coiffure vient de ses souvenirs d'enfance avec sa mère. ▼ Plus jeune, ça lui arrivait de cracher dans le bol de céréales de son frère aîné. ▼ Ils s'entendent particulièrement mal, mais il la stalk beaucoup sur les réseaux sociaux. ▼ Se prend souvent en selfie lorsqu'elle réalise du make up extravagant. Elle a un compte insta juste pour ses créations. ▼ Elle adore les énormes peluches et tout ce qui est duveteux en général. ▼ Ses goûts sont parfois jugés "étanges" quand elle trouve mignon ce que les autres jugent. Oupsie. ▼ Préfère largement les gens de caractères quitte à ce qu'ils soient "trop" que les gens trop lissent sur tous les plans. ▼ Bien qu'elle soit née en Corée, sa mère a souvent fait le voyage avec elle jusqu'en Amérique. Elle y a d'ailleurs passé trois ans de ses 9 à 12 ans. ▼ Sa mère voulait qu'elle soit actrice comme elle, mais elle joue comme une chèvre. ▼ Trouve toujours le temps de faire une heure de fitness par jour. Sauf le dimanche. ▼ Ancienne netflix addict sevrée (ou presque). ▼ Aime se prélasser avec des bols healthy devant une série. ▼ Essaye de manger le plus sain possible soit dit en passant. ▼ Douée de ses mains et notamment en cuisine également. ▼ Elle a jamais vu son père biologique, mais elle sait qui il est. C'est une petite star du dimanche en Amérique.

C'est un brin de femme. Qui tente de faire son chemin. Ondulant dans les méandres de la société en quête de liberté. Tu cherches à donner du sens à ta vie, Ae-Cha. Seulement guidée par un rêve. À qui tu donnes tout. Avec la motivation de devenir quelqu'un. Quelqu'un en dehors de ce nom. Bien trop connu pour ton propre bien. À qui l'on ne te rattache jamais pour ton plus grand bien. Tu cherches surtout à fuir. Le regard haineux de ton frère aîné. Demi-frère pour tout avouer. Qui a engendré la hargne au fil des années. C'est sa haine. Son dédain constant qui a créé la femme forte. Dont la voix s'élève plus vite que son ombre. Acerbe et tranchante. Elle se fait parfois moqueuse. Potentiellement sarcastique même. Amère, elle se déverse sans vergogne pour protéger son monde. Pour ne plus laisser quelqu'un y entrer afin de tout dévaster. Il a détruit l'innocence, ton frère. La sensation d'appartenir à une famille. Que tu viens de retrouver dans le gang. Auprès de ces femmes puissantes. Celles à qui tu as juré loyauté. C'est la famille que tu n'as jamais eue véritablement. Que tu protégeras sans sourciller. Quitte à frapper.
Parce que ça ne t'effraie guère.
La violence et la colère. Ce sont des sentiments que tu connais bien. Que l'on croise régulièrement dans les ruelles sombres. C'est un tout dans la société d'aujourd'hui. Un élément banal du décor. Tu as choisi d'être acteur. Jamais victime. Quitte à masquer la vérité d'un cœur blessé. Parce qu'il est impossible de toujours tout encaisser. Tu n'es pas assez forte pour cela, Ae-Cha. Toi, tu n'es qu'une illusion. Une illusion d'une femme qui se donne des airs. Peut-être pour plaire. Échapper ainsi à la solitude que tes origines peuvent parfois engendrer. Brisant le masque une fois à l'abri des regards. Retrouvant au cœur des larmes la saveur de la peine. Jamais aux yeux du monde. Toujours en secret. Pleurer n'a jamais été une faiblesse, mais à présent tu n'en es plus certaine. Prudente, tu te voiles aux autres. N'affichant que l'assurance, la repartie et parfois, les poings. Si cela est nécessaire, tu te salis les mains. Si cela est nécessaire, tu goûteras le sang entre tes lèvres.
Et tu en garderas les séquelles.
Des cicatrices béantes à vie.


Tu ris. Souvent. Beaucoup. La moindre blague t'arrache un rire. Même lorsque tu ne le devrais pas. Il arrive que des conflits démarrent. Que l'adversaire sorte un jeu de mots par mégarde. Et que tu éclates de rire soudainement. Parce qu'un rien te fait rire, Ae-Cha. Riant aussi bien des blagues que des maladresses. Des tiennes comme celles des autres. Tentant de ne jamais réfléchir de trop. La popularité, quand bien même elle compte, tu le sais, tu ne veux pas t'y enfoncer. Espérant simplement que les choses ne dégénèrent pas. Tu es bien comme tu es. Tant que ton monde n'est pas assez bouleversé pour t'empêcher d'avancer. De temps en temps, tu tends la main pour venir en aide à quelqu'un. À l'abri des regards toujours. Ce sera ponctuel et tu n'en diras rien, mais tu le feras. Parce que cela t’exècre au fond.
Tu peux t'affirmer, mais jamais te suicider, Ae-Cha.
C'est un mélange. Exécrable et dévorant. Celui de la société, de la réalité et des valeurs. C'est un mélange étouffant que de vouloir être et devoir paraître. Un mélange que certains subissent et d'autres non. Parce qu'ils aiment cette vie. Toi, tu ne l'aimes pas particulièrement. Ce background derrière le quotidien ordinaire. Ce background que tu croises parfois. Dans des violences, des confrontations. Qu'elles soient destinées aux autres ou à toi. Tu n'aimes pas cela. Parce que tu cherches seulement la tranquillité.
Pour avancer.
Toucher du doigt ton objectif. Aspirant à une vie élevée par un rêve. Un jour par l'amour, qui sait. Bien que tu tentes de ne pas y songer. Parce que l'amour est un poison. Peut-il seulement être vrai dans ce pays ? Dans cette université ? Tu le crains alors tu ne le connais pas. Toi, l'enfant vierge qui ne dit rien. Ils ne savent pas. Ils n'ont pas à le savoir après tout. C'est ton droit. De croire que ça existera peut-être un jour, l'amour sincère. Loin de l'image que ta mère lui a donnée. Si tu es réticente aux relations, c'est à cause d'elle. De ta naissance.
Elle a trompé.



Appliquée ▼ Pointilleuse ▼ Bosseuse ▼ Sportive ▼ Hargneuse ▼ Caractérielle ▼ Sûre d'elle en apparence ▼ Fragile en réalité ▼ Facilement blessée ▼ Tranchante ▼ Direct ▼ Peut être vulgaire ▼ Sang-chaud ▼ Fidèle, pire qu'un chien ▼ Rancunière ▼ Susceptible ▼ Possiblement violente ▼ Calme les 3/4 du temps ▼ Attentionnée ▼ Bon public ▼ Observatrice ▼ Affectueuse ▼ Un brin renfermée ▼ Parfois hypocrite ▼ Réticente à l'amour ▼ Fait difficilement confiance à la "sincérité" des autres, surtout des hommes ▼ etc.

1m71 ▼ 63 kilos ▼ Hanches prononcées ▼ Poitrine volumineuse ▼ Physiquement entretenue ▼ Joues légèrement joufflues ▼ Des yeux peu marqués par ses origines Coréennes et noisette ▼ Cheveux châtain foncés, longs et ondulés ▼ A fait refaire son nez qui avait été cassé ▼ Porte des bagues à chaque doigt ou presque ▼ Porte également des bracelets à la cheville gauche ▼ A souvent une montre au poignet droit ▼ Style vestimentaire simple et décontracté ▼ Une peau diaphane qui sait dorer. ▼ etc.

Il y a de belles histoires de famille. Où les enfants jouent ensemble. Qu'ils se chamaillent de temps en temps, mais après tout, c'est normal. Où les parents s'aiment, mais se disputent parfois. Bien souvent, papa a une maîtresse pour calmer ses états de stress. Tout va bien parce que maman ne sait rien. Elle s'en doute au fond, mais elle préfère se voiler la face. Ainsi la vie continue sans confronter les problèmes. Oui, il y a de « belles » histoires de famille.

Cette famille aurait pu continuer à être une « belle » famille. À l'exception que ce n'est pas papa qui avait une maîtresse. C'est maman qui aimait beaucoup se délecter des étrangers. Quand elle prenait plaisir à fouler le sol américain. À la recherche de ses rêves. Courant après son ambition d'être plus qu'une star Coréenne. Oui, elle aimait beaucoup les étrangers. Sûrement bien trop. Et cela a détruit trois vies. Trois vies qui, elles, n'avaient rien demandées. Trois personnes qui ne croient désormais plus en l'amour.


Quelque part, Ae-Cha, tu le comprends. Ce demi-frère de sept ans ton aîné. Tu le comprends, il vivait une vie parfaite. Emballée dans des beaux mensonges. Derrière des sourires sincères d'une mère. Il était heureux même lorsque tu es venue au monde. Croyant naïvement que vous étiez liés. Il t'aimait. Beaucoup. Comme un frère chérit sa petite sœur. Comme un frère chérit de ne plus être enfant unique. Parce que cette mère était rarement présente. Souvent très occupée par son métier. Par sa célébrité. Et son père l'était tout autant, mais lui rentrait chaque soir. C'est la présence féminine qui manquait le plus. Qu'il pensait comblé avec ton arrivée. Et pendant six ans, ça l'a été. Un vrai bonheur. Simple et duveteux. Tu l'aimais beaucoup, ton frère aîné.
Tu l'aimais beaucoup, oui.
Et puis tout a changé. Vos traits étaient si différents. Tes yeux reflétant parfaitement ton identité. Trop occidentale. Trop voluptueuse naturellement. Trop. Crachant au visage de ton « père » et de ton frère à quel point vous étiez éloignés en réalité.



Ils ont crié. Tu t'en souviens encore. À quel ils criaient. Il était furieux. Elle était hystérique. Et toi, Ae-Cha, tu étais perdue. Remarquant la soudaine horreur de ton aîné lorsque vos yeux se croisaient. Sa haine, tu ne pouvais pas la comprendre. Et tu as subi. Son arrogance d'abord. À la limite du racisme. Son ignorance ensuite. Sa colère. À la limite violente. Il ne savait pas comment gérer la perte de sa famille. Rejetant une faute sur toi. Une faute à laquelle tu ne pouvais rien. Devenant ainsi, l'enfant de la désolation de cette maison. C'est à partir de ce moment-là, que tu as fait des allers-retours. De l'Amérique à la Corée. Pendant les vacances d'abord. Seule avec cette femme. Elle qui te faisait jouer au maquillage et à la coiffure quand elle avait du temps libre. Des moments de bonheur loin de la terreur.
Jusqu'au jour où il ne supportait plus.
Il vivait chez son père. Tu vivais avec ta mère. Cependant il passait ses week-ends ici, avec toi. Des week-ends longs et étouffant qui ont finit par se briser. Le jour où il t'a pété le nez. Au cours d'une dispute que tu avais engagée. C'était un accident. Du haut de tes neuf ans alors, tu avais un nez déformé, Ae-Cha et ta mère ne pouvait l'accepter. Elle avait soi-disant peur pour ta sécurité. C'est la raison pour laquelle tu as vécu quelques années en Amérique. Trois ans pour être exact. Trois longues années où tu as cultivé ta propre colère pour ton frère. Pour son père aussi. Lui qui a renié ton existence dès qu'il a su. Et pour une enfant de six ans, qui n'avait rien demandé, cela relevait de la trahison.

En revenant en Corée à l'âge de douze ans, les choses étaient différentes. Radicalement différentes. Plus hargneuse. Plus affirmée. C'est à ce moment-là que vous avez commencé une guerre froide. Comme des gamins. C'est aussi à ce moment-là que tu as su pleinement la vérité. Sur cette femme. Cette mère. Cette traîtresse. Sur les circonstances de ta naissance dont tu ne savais rien, finalement. Parce qu'ils n'avaient pas pris la peine de t'expliquer. Engendrant un malaise dont ils ne pourront jamais avoir conscience. Ils t'en voulaient tous et tu ne savais pas pourquoi.
Comment un enfant peut grandir comme ça.
Ce furent des années éprouvantes. Aussi bien pour toi que lui. Pour elle aussi. Vos relations se sont dégradées.
Il y a eu l'école aussi.
L'étrangère seule face à ses camarades.
Tout a été une succession de petites choses.
De petits détails souvent subtils.

Et tu as fini par compter sur son nom pour t'en sortir. Tu t'en souviens de cela aussi, Ae-Cha.
Quand tu donnais le nom de ta mère pour être aimée.
Ainsi ils pouvaient oublier la haine.
Tu as fait comme les autres.
Trouver le moyen d'être aimée.
D'être regardée et appréciée.
De façon à survivre.
Avancer jusqu'à obtenir ce que tu cherchais.
L'université.

Un endroit particulier. Comme toutes les classes passés ici. Dans ce pays. Un endroit bien étrange, mais qui demande toujours de s'adapter. Une adaptation que tu croyais avoir, Ae-Cha. Depuis le temps, tu pensais faire bien. Assez pour passer le plus inaperçu possible, mais ça n'a pas duré. Une rixe a vite démarré lors de ta première année. Bien que tu aies tenu le plus longtemps possible, ça n'a pas duré plus de trois mois. Une bagarre avec une autre fille. Dont cette dernière a eu le malheur de te tirer par les cheveux. C'était terrible quand elle a reçu ta salive en plein visage. Terrible, oui, mais elles sont rapidement intervenue ; les filles du gang. Ce n'était peut-être pas pour t'aider en particulier. C'était sûrement juste parce qu'elles avaient une dent contre elle précisément. Saisissant le bon moment pour intervenir. Tu ne sais pas, mais c'est ainsi que tout a commencé. Quand tu as demandé si tu pouvais, toi aussi, rejoindre la famille que tu enviais depuis le premier jour.